Jacques Rouby

Né à Gourdon (Lot) en 1953, mort à Souillac en 2019.

S’adonne d’abord au dessin, se découvre un don de caricaturiste et décide, après une première exposition à St Céré, d’aller le faire valoir à Paris en 1981. Mais il renonce à une vie facile et se retrouve à Collioure où sa vraie vocation de peintre s’éveille au contact de la mer et des collines environnantes. Fasciné par les jeux d’eau et de sa matière changeante, il ira jusqu’à immerger les grands cartons peints qu’il réalisa alors et prends conscience d l’éphémère des choses. Revenu à Souillac en 1996, il s livre à toutes sortes d’expériences à partir des éléments de son travail, pouvant aller jusqu’à la destruction de celui-ci. Il parle dans une lettre de « l’entassement titanesque » de sa production. Il faut lire, dans l’ouvrage qui li a été consacré par les artistes et écrivains de la région, comment et avec quel acharnement il voulut en 1999/2001 y parvenir par une installation en plein air, sous pluie, soleil et vermine, de cageots entiers de ses œuvres (« Installation de l’arbre rond » par Lauranne, in Autour de Jacques Rouby – Préface de Marcel Moreau. Edition Le Nœud des Miroirs – Médiathèque de Cahors, 2003). Il en reste encore heureusement quelques spécimens mais il serait grand temps d’arrêter ce massacre car persiste le souvenir de ces magnifiques cartons enrichis de matères extraordinaires qui s’entassent dans son atelier.

© Geneviève Bonnefoi, 2007

Quelques œuvres de la collection

Sans titre, ca 2000. Technique mixte sur carton, 68 x 76 cm.

Don de l’artiste, 2006.

Exposition : 2006, « Empreintes d’un territoire III », Abbaye de Beaulieu.

Quéribus, ca 1990. Carton travaillé et peint 138 x 97.

Don de l’artiste, 2008.

Exposition : 2006, « Empreintes d’un territoire III », Abbaye de Beaulieu.