Conférences 2025

L’association culturelle propose une série de quatre mini-conférences et quatre siestes littéraires, sur des thèmes en lien avec la collection Brache-Bonnefoi, les jeudis et dimanches après-midi, du 17 juillet au 10 août. Accès libre.

Les mini-conférences : le jeudi à 16h, du 17 juillet au 7 août

Jeudi 17 juillet par Jean-François Arnal : « À propos de la collection de l’abbaye de Beaulieu : les limites ténues entre la figuration et l’abstraction »

La figuration repose sur une représentation identifiable du monde extérieur. Elle peut être réaliste, naturaliste ou stylisée, mais elle conserve toujours un lien direct avec la réalité visible. À l’opposé, l’abstraction renonce à toute référence directe au monde tangible. Si ces deux notions ont longtemps été considérées comme opposées, l’histoire de l’art montre qu’elles s’interpénètrent et se nourrissent mutuellement, traduisant une quête permanente de renouvellement et d’exploration. Les œuvres de la collection Brache-Bonnefoi en offrent une illustration.

Jeudi 24 Juillet par Saïd Benjelloun : « La calligraphie arabe ou le sacre de la parole »

Que ce soit la parole divine, celle du prophète de l’islam ou celle des poètes, la calligraphie arabe les a illustrées et magnifiées à travers les âges, les langues et les pays, avec de multiples styles et sur différents supports.

Jeudi 31 Juillet par Jean-Dominique Fleury : « Écritures en grisaille »

Dans les années soixante, on enseignait la peinture sur verre comme au XIXe siècle : pinceaux, filets pour le trait et blaireau pour le modelé. Par ailleurs, idéogrammes chinois, écriture arabe, tant de signes se trouvaient à mi-chemin de l’image et de l’écrit. Le lyrisme visuel d’Apollinaire et « les mots en liberté » de Marinetti ont fait le reste… La grisaille a trouvé elle aussi ses instruments appropriés.

Jeudi 7 août par Françoise Blanc : « Écritures en corps, tatouages et pratique artistique, redécouverte des arts premiers ? »

L’essor des tatouages dans la société contemporaine, qu’ils soient simples attributs décoratifs et de style personnel ou objets de pratiques et performances artistiques, nous interroge : à l’heure des images dématérialisées, réactualisant d’anciennes symboliques, représentent-ils un champ de découvertes des peuples « premiers » pour ouvrir le passage vers de nouvelles pratiques d’écritures beaucoup plus ancrées au corps, à la mémoire ? Comme le furent les travaux des artistes modernes et de leurs collectionneurs…

Les siestes littéraires : le dimanche à 15h, du 20 juillet au 10 août

Lectures sur le thème du dialogue des arts

Dimanche 20 juillet : Marguerite Yourcenar, Comment Wang Fo fut sauvé, lu par Geneviève André-Acquier

Dimanche 27 juillet : Kenneth White invite à « s’ouvrir au monde – une poétique des voyages »,extraitslus par Brigitte Quilhot-Gesseaume

Dimanche 3 août : Pascal Quignard, Tous les matins du monde, extraits lus par Jean Cazal

Dimanche 10 août : Dominique Paravel, « Le Condottiere et le sculpteur », Nouvelles Vénitiennes, lu par Francis Cariteau

Le samedi 14 juin 2025 à 15h Abbaye de Beaulieu

« Claude Simon : peindre-écrire pour dire comment la vie m’impressionne »
« Être peintre » : ce fut d’abord le rêve de Claude Simon qui fit œuvre de plasticien pendant plus
de vingt ans, réalisant dessins, peintures, assemblages, collages, photographies, avant de se
consacrer entièrement à l’écriture. C’est ce parcours du prix Nobel de Littérature 1985 qui sera
retracé, celui d’un homme qui n’aura cessé d’écrire avec le regard et l’expérience du peintre
qu’il fut.  
Par Mireille Calle-Gruber, professeur à l’université Sorbonne Nouvelle, auteur de nombreux
ouvrages de critique littéraire, spécialiste notamment de l’œuvre de Claude Simon.

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Le samedi 26 avril 2025 à 15h, Abbaye de Beaulieu

« De la souffrance mentale à la création artistique : le cas Antonin Artaud (1896 – 1948) »
Par Mireille Larrouy, professeur de lettres, présidente de l’association Rodez-Antonin Artaud,
auteur de l’ouvrage Artaud et le théâtre, les quinze ans de bonheur d’Antonin Artaud (préface de Jack Lang).

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René Drouin, un galeriste hors des sentiers battus. Ami de Geneviève Bonnefoi et Pierre Brache