Née en 1936 à Nancy, vit et travaille à Meudon.
Passe sa jeunesse à Troyes puis de 1958 à 1970, à Barcelone où elle s’initie à la sculpture. Plusieurs expositions en Espagne, en Italie et, en 1968, à Paris chez Suzanne de Conninck. De 1970 à 1978, expose régulièrement au Salon de Mai et de la Jeune Sculpture. Participe avec François Stahly, son époux, à la fondation du Parc forestier de sculptures « Le Haut du Crestet ». Ses œuvres sont d’une grande monumentalité, même dans le format réduit. Elle travaille le bois qu’elle brûle parfois et en construit des groupes d’une grande rigueur qu’elle appelle « Mères » proches de l’architecture et qui s’intègrent parfaitement à celle-ci, évoquant parfois en plus austères les « Demeures » d’Etienne Martin. Elle a également abordé le textile dans son rapport avec le mur, puis ces reliefs en résine noire à l’aspect de marbre ou d’ébène.
Parvine Curie fait don d’une sculpture monumentale et de deux tapisseries pour l’ouverture de l’abbaye en 2022 (fermée depuis 2020 pour travaux : restauration et aménagement des espaces de présentation de la Collection).
© Geneviève Bonnefoi, 2007
Quelques œuvres de la collection
« Guizèh III », 1987. Relief résine noire, 38 x 28 cm.
Don de l’Association culturelle de Beaulieu, 1990.
Expositions : 1989, « Le Relief des années 50 à nos jours », Abbaye de Beaulieu – 2001, Musée de Libourne.
« Guizèh V », 1987. Relief résine noire, 38 x 28 cm.
Don de l’artiste, 1989.
Expositions : 1989, « Le Relief des années 50 à nos jours », Abbaye de Beaulieu – 2001, Musée de Libourne.